Maes
« Je pourrais presque dévorer tes péchés.»
Ma Magie
Take Over Sins Souls
« CARTE D'IDENTITÉ »
AGE :: 20 ans
DATE DE NAISSANCE :: X773
RACE :: Humain
GUILDE :: Crime Sorcerer
PREFERENCE SEXUELLE :: ._.
PERSONNAGE SUR LE VAVA :: Cloud Strife principalement Advent version, mais je piocherai peut-être sur la version KH parfois
DATE DE NAISSANCE :: X773
RACE :: Humain
GUILDE :: Crime Sorcerer
PREFERENCE SEXUELLE :: ._.
PERSONNAGE SUR LE VAVA :: Cloud Strife principalement Advent version, mais je piocherai peut-être sur la version KH parfois
« VOUS »
PSEUDO: :: Arro
AGE :: 21 ans
COMMENT TROUVES-TU LE FORUM :: Vraiment sympas, les thèmes particulièrement sont vraiment cools.
AGE :: 21 ans
COMMENT TROUVES-TU LE FORUM :: Vraiment sympas, les thèmes particulièrement sont vraiment cools.
Si un Naarath avait pour mission de distinguer Maes dans une foule, il était probable que cette dernière se solde sur un échec. Il atteignait difficilement le mètre soixante-quinze, sa musculature subtilement sculptée se dessinait discrètement le long de ses bras sans pour autant être saillante. Quiconque l’observait le déduirait donc assez facilement, Maes était élancé, aérien et surtout léger. Sans les étranges éléments cosmétiques qui l’alourdissaient quelque peu, il pesait une soixantaine de kilos. C’était donc non sans une certaine satisfaction que Maes se considérait comme un être des foules, de ses masses qui s’agglutinent pour ne faire plus qu’une avec la population. Un physique qui n’était pas rare dans un monde de mages et de guerriers, des morphologies comme Fiore seule savait en offrir.
Pour cultiver et préserver cette évanescence, le jeune mage était le plus souvent couvert d’un manteau long à capuche et ajoutait de fines lunettes noires. S’il était compliqué de déchiffrer quoi que ce soit de Maes lorsqu’il dissimulait son faciès, ce n’était pas tâche plus aisée lorsqu’il se découvrait. Des traits sibyllins, souvent abscons, illisible. L’expression de marbre semblait revêtir ici tout son sens. Une sculpture taillée, mais vide d’émotions, la carcasse d’un Narcisse. C’était d’ailleurs voulu, tant les rougeurs de la colère et de la gêne teignaient, trahissaient en quelques instants, le visage lilial du jeune homme s’il ne se contrôlait pas. Il n’était pourtant pas laid , son nez, assez court, descendait jusque de fines lèvres qui parfois, s’étiraient en timides sourires. C’est en remontant le visage du mage que l’on finissait par trouver ce qui avait forgé son surnom. La Flamme Froide, ou plutôt les flammes froides. Un regard qui transperçait le linceul qui semblait constamment couvrir son visage. On lisait aisément la détermination qui découlait de cet azur gelé. On disait du froid glacial qu’il brûlait tant il était vif, vérité partagée avec les yeux de Maes. Que restait-il alors de cet être, aux proportions sans prétentions et au visage doucereux. Il fallait escalader plus haut encore pour arriver à sa chevelure dorée, bien trop voyante au goût du mage. Blond, il était blond, pouvait-on faire moins discret ? Des épis partaient ci et là, obéissant à leurs propres règles, à leurs propres physiques. Une couronne d’épines qui trônait en digne maître puisque Maes ne comptait ni couper, ni teindre sa chevelure, ce qui semblait rompre toute cohérence dans sa volonté d’être discret. C’était la seule chose qu’il avait en commun avec son père. La seule chose. Il n’avait réussi à trancher cet infime lien qui le retenait à sa lignée.
Attardons nous finalement sur les vanités, une boucle d’oreille perçait son oreille droite et s’assortissait au pendentif qui glissait sur son torse. Ses tenues, habituellement de jais, étaient faites de tissus souple et de cuir. Il portait une épaulière qui surplombait son bras gauche et qui avait deux utilités. Elle permettait premièrement au jeune homme de maintenir son épée contre son dos. C’était aussi sous cette épaulière qu’était tatouée la marque de sa guilde, scellant sa vie à la chasse aux mages noirs.
Il se disait, parfois, que l’apparence n’était que chimère et qu’elle ne reflétait en rien une personnalité. Si cet adage, souvent, avait pourfendu les idées reçues, il n’en n’était rien concernant Maes. Du moins.... en partie.
Tout comme évoqué plus haut, le jeune homme refrénait ces émotions qui ne pouvaient être dissimulées sur un visage comme le sien. La naissance d’un rougissement ne pouvait être masquée, et bien que ce fut surprenant, il pouvait pâlir, d’un blanc neige à... un blanc translucide ?
C’était quelque chose qui avait fait beaucoup rire son amie d’enfance, Uta et qui avait lui avait été énormément reproché par sa mère, si bien qu’il avait fini par enterrer au plus profond de lui toute émanation de joie, de tristesse, de colère. Sans être un contenant sans émotion, il était cependant incapable d’exprimer correctement, de mettre le doigt sur ce qu’il ressentait, si bien qu’il se sentait souvent étranger à son propre corps, à sa propre personne.
Comme on pouvait s’y attendre, il était laconique, très peu enclin à l’humour, répondant souvent par de simples onomatopées. Il évitait les affrontements en tout genre, les confrontations, les débats, et n’usait que de la force en cas d’absolue nécessité. Même si «mutisme» était un nom qui le qualifiait parfaitement en règle générale, il appréciait la compagnie des autres, ayant passé une grande partie de son enfance enfermé. Il n’était évidemment pas la plus distrayante des compagnies, et bien qu’il tentât de progresser dans ce domaine, dégainer un livre lorsque la pression sociale devenait anxiogène n’était pas chose rare chez lui.
Alors que dire, ce Maes n’était-il qu’une machine ? Qui n’aimait rien, ne disait rien, qui se rapprochait plus de la plante que de l’être humain ?
Comme souvent, la vérité résidait bien loin des tumultueux a priori. S’il était ainsi, c’est parce qu’il avait été conditionné, façonné depuis le plus jeune âge. Il faut survoler quelque peu de sa magie, et ses particularités. Le Take Over, Seven Sins. Une magie permettant de prendre possession des évocations des 7 péchés capitaux, des entités mystérieuses que lui-même ne comprenait que peu. Des êtres qui semblaient représenter ou incarner les sept péchés, leurs vices, leurs magies. Il n’était pas vide d’émotion, il avait été manipulé, construit de toutes pièces. Comme on préparait un porc pour l’égorger une fois à maturité, le jeune homme avait été dépouillé.
Il était de ce fait influencé par ces évocations pécheresses. Tantôt libidineux, tantôt atrabilaire ou régi par une arrogance démesurée, son comportement pouvait changer un quelques instants, et les émotions se succédaient, s’empilaient. Son être, sa conscience perdue se voyait forcé d’absorber un torrent, un reflux d’émotions condensées. Si compagnons et partenaires savaient, il était souvent déroutant pour des inconnus de subir les foudres déchaînées d’un homme qu’ils n’avaient pas même remarqué jusque lors. C’était aussi sous l’impulsion de ses évocations que ressortait tout ce qu’il y avait d’humain chez Maes. La gourmandise par exemple, mettait à jour son attraction pour les plaisirs des paradis artificiels, lui faisant emprunter les chemins éthyliques. Il s’enivrait, et pouvait selon les jours ne s’arrêter que lorsqu’il s’effondrait, inconscient. Les témoins souvent, ne l’arrêtaient pas, car la boisson transformait ce gamin muet une sorte de sirène qui pouvait déglutir une logorrhée incessante et dénuée de sens.
Son second vice, moins dangereux pour le foie, était l’amour du pari. Si les lois du monde étaient régies et tirées par des ficelles indiscernables que l’on nommait Hasard, alors il était le pantin le plus malléable. Rien ne faisait plus battre son cœur que le frisson du jeu, le tressailli à l’instant fatidique, qui séparait le monde en deux, le monde du vainqueur et du vaincu, l’élu et l’esseulé. Ce défaut aussi, venait d’un refoulement profond. C’est avec cette Uta, encore, qu’enfant, il pariait.Des futilités, toujours, et sans gain, pour le simple plaisir, c’était aussi un défaut que sa génitrice fit disparaître par la violence.
Les seuls passe-temps qu’autorisait sa mère étaient ceux qui selon elle élevaient l’esprit, il était donc un lecteur assidu et intéressé, il cherchait la connaissance, l’estimait grandement, et respectait profondément les érudits, les chercheurs, les professeurs. Incapable d’écrire, il se trouvait fasciné par la facilité qu’avaient les auteurs pour transmettre, créer. C’était la raison pour laquelle les réponses qu’il donnait étaient souvent des citations, des passages de poèmes. Il paraîtrait d’ailleurs, qu’ivre, il se lancerait dans des tirades mélangeant auteur, période, style et genre.
Il subsistait néanmoins quelque chose qui ne variait jamais, influence ou non, et qui avait donné naissance à son surnom. La flamme froide. Son regard était inexplicablement habité d’une lueur, d’une détermination qu’il ne parvenait à élucider lui-même. Un feu qui dévorait le regard, attisé par une volonté dont il ne trouvait l’origine et qui était nourri, continuellement, par sa guilde. En effet, tout ce qu’il faisait à présent revêtait un rapport à sa guilde, à sa volonté d’éradiquer les mages noirs. S’il ne parvenait à hurler sa rage, à pleurer son existence, à faire valoir son être, ses yeux subsistaient, ses desiderata semblaient consumés par cette rage silencieuse.
Maes ne possédait pas plusieurs personnalités distinctes; Maes possédé par l’égoïsme, Maes possédé par l’envie, Maes possédé par l’orgueil, c’était un tout, un assemblage, fragment par fragment, brisure par brisure, il avait été formé, traumatisé, il n’était pas instable, il était fragile.
0/ The Burden
La lignée qui engendra Maes avait sacrifié son nom. L’identité de la lignée ne devait être reconnue qu’en une unique occasion, lorsqu’elle serait parvenue à soumettre les entités pécheresses. Celles-là même qui composaient l’être humain, ce qui le dirigeait sans même qu’il ne s’en rende compte. Les Sept Péchés Capitaux. L’Envie, la Luxure, la Paresse, la Colère, l’Avidité, la Gourmandise, l’Orgueil. D’anciens prophètes voyaient chaque action comme manifestation de ces péchés. Était-ce là l’héritage des ancêtres de Maes, fussent-ils des prophètes sinoques ou cette famille fut-elle façonnée, bâtie sur ces hérésies ? Ce sont là souvenances délaissées, abandonnées, et nuls dans la lignée ne savaient d’où, de quoi ils étaient faits. Ils n’avaient qu’un testament de promesses insensées, poussière de patrimoine. Ils ne vénéraient que cela, et grandirent à travers les âges, étudiant, cherchant, collectant. Ils parvinrent même à allier à leurs entêtement d’autres fous, des parias à ces espérances insensées.
Ces aliénations pourtant prirent sens lorsque la famille parvint à assujettir un aspect périssable de la Colère, un ersatz, qui fut scellé. A l’instant où l’évocation devint vaine propriété de la lignée, elle devint également l’unique lègue destiné à Maes, alors qu’il n’avait pas encore vu le jour. Nombreux fantasmes et futiles traditions avaient traversé, mais la plus absurde était celle stipulant que nulle femme ne pouvait porter la magie salvatrice.
Elles étaient élevées pour charmer des hommes aux potentiels brillants, pour les ensevelir, les utiliser pour créer un digne héritier. Et c’est en l’an X773, dans l’orée de la forêt de Blair, que la naissance d’un garçon fut célébrée, Maes, l’enfant qui devra porter en lui les péchés du monde.
I/ Uta
Tout comme tous ses ancêtres avaient tenté de planifier la possession des péchés, la mère de Maes semblait avoir tracé toute sa vie, de ses premiers pas jusque son dernier souffle. Elle avait procédé à des analyses magiques, des détections, le potentiel de l’enfant était loin d’être extraordinaire, il pourrait être mage, mais ne semblait pas montrer en grandissant de talent quelconque. Cela ne décourageait pas matrone qui, malgré une vie de vagabond, tentait de lui inculquer une éducation stricte et sérieuse. Nul jeu n’était toléré, la lecture était son seul passe temps. . Son instruction résonnait avec discipline, douleur et il n’y avait de place pour les passe-temps futiles. Son père avait tenté de s’interposer parfois, mais en vain, le garçon devait progresser, être un hôte parfait pour posséder les péchés. Bientôt, les sévices corporelles ne suffisant plus, la mère n’hésita pas à utiliser la magie pour former l’enfant, le rendre plus endurant, plus résistant. Il n’existait nulle échappatoire, nulle alternative. Les larmes et les plaintes étaient punies, mêmes les gémissements de douleur étaient de trop. Dès sa tendre enfance il avait été mis en compétition avec les autres gamins, sans en être proche, sans même connaître leurs noms. Ces enfants de parents n’appartenant pas à la lignée mais qui avaient embrassé les cultes de cette famille, semblaient destinés à n’être finalement que des marches vers la grandeur. Il était de ce fait évident qu’ils le détestaient pour la plupart, et cherchaient constamment à le vaincre lorsqu’ils se confrontaient.
Son père, désespéré tenta un ultimatum alors que son fils atteignait sa dixième année qui symbolisait la moitié de son apprentissage. Lui octroyer un partenaire pour l’aider à appréhender la magie et à s’impliquer mieux encore dans son apprentissage. Il jura que si cela ne fonctionnait pas il cesserait de contredire les méthodes familiales.
En tant que père de l’élu, et bien qu’il fût bien souvent considéré comme un poids pour la lignée, il avait un certain poids et il vit sa requête acceptée. Une certaine Uta fut sélectionnée. La gamine était destinée à devenir l’épouse de Maes, elle était prodigieuse, la magie glissait déjà entre ses doigts, on racontait qu’elle pourrait déjà vaincre certains adultes en combat singulier. Les premiers temps furent néanmoins délicats, il ne voyait là qu’une autre épreuve, un test, un moyen de le faire souffrir. Comment ne pas croire en une ruse de sa mère pour le punir ? Les jours passèrent, balayant les semaines et les mois, et finalement une confiance s’installa entre Uta et Maes. C’était avec elle ,à présent, que se déroulait épreuves et entraînements. En 10 ans, il pouvait pour la première fois rire, et c’était pour lui une chose extraordinaire. D’autant plus extraordinaire que sa mère semblait tolérer cela. Chaque jour, ils faisaient des courses dans la forêt, pariant sur le vainqueur, puis croisaient le fer avec des bouts de bois en guise d’armes. Le jeune homme ne savait pas vraiment ce qui l’attendait en tant que réceptacle et bien que sa mère lui eût répété maintes fois que sa destinée ne pouvait être que grande, il ignorait tout de ce qu’il aurait à faire une fois maître de la magie, s’il parvenait à la dompter. C’est pourquoi avec la petite Uta, ils s’autorisaient parfois à rêver. Ils étaient parfaitement au fait qu’ils ne quitteraient sans doute jamais la lignée et que des plans avaient été rédigés jusque leur mort, surtout pour Maes, mais qu’importait. Uta voulait devenir chevalière ou chercheuse. Elle voulait détruire les inégalités. Un rêve évident pour une enfant brave.
Et le jeune homme, lui, qui ne connaissait les réalités extérieures du monde que par les livres, ne désirait finalement qu’une chose. Voir le monde.
A ses treize ans cependant, les choses tournèrent drastiquement, le jeune homme parvenait à peine à comprendre la magie, à en appréhender les formes et le fonctionnement. Alors sa mère prit la décision de l’enfermer chaque jour dans une caverne plongée dans une épaisse obscurité. Si plus jeune, il avait eu des punitions qui le forçaient à méditer dans la caverne, c’était ici une toute autre expérience, il passait des journées entières sans manger. Uta était autorisée à aller le voir quelques minutes par jour, dans le noir mais leurs conversations subissaient une surveillance tyrannique, ils n’échangeaient que simples banalités sans saveur. La lumière solaire, les éclats de la lune, les courants d’airs frais, les zestes de neige qui parvenaient à se faufiler à travers les épais feuillages. Il n’avait plus de droit, pareil à un chien de faïence face aux sournoises ténèbres. Le froid, l’humidité et la peur rongeaient sa peau. Le temps semblait manquer, les plus âgés de la famille s’impatientaient, bientôt il faudrait des résultats. A ses quatorze ans, il fut pour la première fois mis en face du réceptacle temporaire. C’était un homme, bâillonné, enchaîné, physiquement et magiquement. Son corps était disproportionné, certains endroits de son corps étaient tachés d’une couleur sombre. Par des méthodes seulement connues des plus vénérables, la lignée pouvait forcer l’incarnation, déjà blessée, à quitter un corps sur le point de mourir pour pénétrer en pénétrer un autre. Ceux-ci n’avaient plus de conscience, et ne servait qu’à donner à l’entité une consistance physique. Lorsque pour la première fois, sa main entra en contact avec celle du Sacrifié, il senti un frisson parcourir son échine, et l’être en face de lui poussa un hurlement guttural. Soudain éveillé, il tenta de mordre Maes, se débattant avec rage et férocité. Les anciens étaient toutefois satisfait, le jeune garçon put revenir à l’air libre. Dans cet exil qui l’avait coupé du monde, son corps s’était affaibli et sa peau avait perdu son éclat et il n’aurait pas été sot, à la vue d’un tel physique, de croire qu’un cadavre s’était relevé dans la mort. Cette pâleur fit rougir la lune, si bien qu’elle décida de le confisquer au jour. Le soleil perçait avec hargne ses iris épuisés, sa peau semblait se consumer à la moindre once de chaleur et il ne pouvait subsister que la nuit. Ce fut pourtant les plus belles années de la jeune vie du garçon. Pour qu’il reprenne une forme correct, on le nourrissait à nouveau, et correctement, sa mère l’entraînait pour permettre à son corps de supporter à nouveau les exercices physique. La nuit, il pouvait se faufiler au dehors, la surveillance était plus laxiste aux dernières heures de la nuit. Là, il retrouvait Uta qui lui racontait la vie. Elle était si brillante qu’on avait décidé de l’envoyer à l’école, pour se rengorger de savoir et devenir une digne femme. Jusqu’aux aurores, Maes était un garçon ordinaire. Il riait, jouait, apprenait. La jeune amie de l’élu avait cependant remarqué qu’il ne parlait plus de rêve ou d’espérance et qu’il avait du mal à se projeter comme avant, et ses rires parfois semblaient forcés. Cet enfermement n’eut pu laisser que des séquelles physiques, et Uta le remarqua bien vite.
Elle ne fut pas la seule à le voir, mais tandis que la jeune fille voulait trouver un moyen de libérer le jeune homme, la mère de Maes, elle se réjouissait. Maintenant qu’il était plus âgé et qu’il avait eu son premier contact avec le péché, elle pouvait l’entraîner avec plus de liberté et sans les jérémiades de son paternel, arme blanche, combat au poing, tout devait rentrer. Les émotions semblaient déjà disparaître lentement, et elle avait la tâche de faire en sorte qu’il suive cette lignée, quitte à broyer ces sentiments, et la gamine si elle allait au travers des desseins du clan.
II/ Mother.
Dix-neuf ans. ans, dix-neufs années déjà. La teinte céruléenne qui habitait les prunelles du jeune homme s’amenuisait, s’estompait lentement. Les carcasses se succédaient, il était difficile de maintenir prisonnier un péché, il fallait des corps forts, résistants. Au poids de la culpabilité la mère ajoutait maintenant la charge des défunts. Maes était un échec, maîtriser la possession n’était plus un choix mais sa seule rédemption pour tous les morts qu’il avait causés. Le jeune déchu vivait à présent dans la caverne, avec l’aspect enchaîné. Sa mère laissait les cadavres des corps utilisés, pour graver dans la mémoire du garçon cette hantise, pour qu’il soit à chaque instant témoin des ravages qu’il commettait en étant faible. Uta ne pouvait plus le voir, il ne voyait presque même plus sa mère. L’odeur irrespirable de charogne était une fragrance naturelle pour lui, il voyait parfois des insectes festoyer. Il tentait parfois de prendre possession du péché, sans même vraiment le vouloir. Il ne désirait même plus réellement la liberté, il doutait même de son existence. Il devait être l’élu, mais était ici, enfermé. Uta était une enfant prodigieuse, mais elle aussi suivait les ordres de son clan, même en étant la meilleure.
Un soir, à une heure tardive bien qu’il ne put le savoir, deux silhouette pénétrèrent l’antre. Deux adolescents, plus jeune, qui vivaient ici. Armés de bâton, ils venaient trouver la source de leur malheur. Ils avaient reçus leurs formations physiques et magiques mais savaient qu’ils n’étaient peut-être destinés qu’à devenir un des futurs cadavres qui jonchaient le sol. On leur avait interdit l’entrée, mais ils savaient, ils avaient déjà entre-aperçu des gens entrer ici à des heures tardives et parfois, on sortait des restes décomposées de ce qui semblait avoir jadis possédé une humanité. Tout était de sa faute, s’il avait été plus puissant, il aurait déjà guidé la lignée, s’il était plus fort, personne n’aurait à craindre d’être sacrifié. Tout deux savaient qu’il était faible et incapable.
Une chose cependant différait. La mère s’était forgée dans l’esprit de Maes un trône, elle régnait sur son être. Elle n’inspirait pas la peur, elle était la peur incarnée. Mais ces enfants, ces enfants n’étaient pas la mère du déchu. Les coups commençaient à pleuvoir, mais ils étaient moins forts, moins violents.
Le corps de Maes se mit à bouger de lui-même et sous les moqueries des deux agresseurs Il posa sa main sur le torse du réceptacle et perça son abdomen. Son bras frêle n’était plus, il avait été remplacé par une sorte de lame sombre. Tout son corps commença à changer, à muter, à noircir. Il se leva, habité par une colère affamée et insatiable. Les deux jeunes, terrifiés, commencèrent à tituber. Mais une fulgurance, une ombre floue, un sifflement. Ce fut tout ce que les deux victimes purent percevoir, avant de s’écrouler, inerte.
Lors d’une des énièmes tentatives infructueuses de possession, l’évocation avait glissé une part de lui en Maes, dans l’espoir qu’il tombe dans la colère et puisse l’éveiller. Il déambula hors de la caverne, les autres membres de la famille, alertés par les cris, étaient éveillés, et voyaient avec stupéfaction l’échec, le déchu, habité par la magie. Uta fut première à réagir et tenta de s’interposer. En terme de puissance, elle lui était supérieure, mais sa tentative était vaine. Elle espérait le résonner, elle posa sa main sur la poitrine du garçon, et avec un sourire attendri, le félicita pour ce premier pas.
C’était du moins son attention. À peine avait-elle déposé sa main que celle-si tomba au sol. Le temps se figea, les secondes passèrent, puis un cri perça la nuit. Uta fit un bond en arrière, hurlant de douleur. Maes plongea en sa direction mais une main vint cette fois lui saisir la gorge. Une lueur meurtrière brillait dans le regard de la mère du mage. Même dans cet état second, il était aisé pour lui de saisir cette menace, elle semblait avoir attendu ce moment, elle se délectait. Elle s’était tant aisément immiscé dans les tréfonds de son esprits, il ne pouvait pas résister. Il s’effondra face à sa présence.
III/ The murderer.
Ce furent les douleurs qui éveillèrent Maes, le faisant sortir de sa profonde léthargie. Il avait cette étrange sensation qui subsistait, une sensation insaisissable qu’il avait pourchassé dans son sommeil, un quelque chose qui avait erré en lui, éphémère. Cette chose s’éloignait inlassablement.
Il avait faim, et haussa la voix, espérant qu’on lui ramènerait la nourriture qui était ordinairement laissée face à lui chaque jour.
Quelqu’un finit par entrer.
«Enfin réveillé, ce n’est pas trop tôt. Maintenant que tu as maîtrisé une part de ta magie, il faut en finir.»
Le jeune homme leva les yeux vers sa génitrice qui approchait, l’air surpris.
«J’ai... réussi ?... Je ne me souviens de rien, j’ai juste... quelque chose en moi, une sensation que je n’arrive pas à retirer. Je...Je dois voir Uta et la remercier.»
La mère éclata d’un rire sardonique avant de jeter au visage de son fils un objet qu’il ne prit pas la peine d’éviter, tant les humiliations étaient quotidiennes. Une main... C’était une main, mais lui qui pourrissait maintenant avec les carcasses ne ressentait rien vis-à-vis de ça, ce n’était qu’un vulgaire amas de chair, comme lui. Un détail, pourtant, frappa le jeune homme, cette main, cette bague... Une éternité sembla passer, alors qu’il réalisait doucement ce qu’il était entrain de mirer. Il connaissait cette main, il l’avait touché, serré, il la connaissait, c’était... c’était.
«Mère... mère... C’est...»
Le sourire de la mère s’étira encore si c’était possible tandis que le Maes, paralysé, sentait ses forces sapée par un désespoir dont il ne soupçonnait pas même l’existence. Pouvait-on être vide et tout de même ressentir ce mal ?
«C’est toi qui l’a tué, tu as éveillé partiellement tes pouvoirs, et éliminer plusieurs nuisibles dont cette gamine. Les anciens ont quitté le village pour leur sécurité, il ne reste que nous trois.»
Elle posa son regard sur le corps allongé au loin. Le jeune mage ne parvint pas à discerner les traits de l’homme allongé, perdu dans les méandres de ses pensées, accusant encore le contrecoup de ce qu’il venait d’entendre. Égaré dans un dédale de souvenirs, il entendait son rire, ses railleries, elle... elle était morte ? Il venait de perdre sa seule amie... Non, il avait assassiné sa seule amie....
L’air insistant de sa mère pourtant, eu raison des pérégrinations de son esprit et il leva à son tour les yeux sur l’homme. Et la mère se délecta de l’absence de réaction de sa progéniture face au spectacle affligeant de son indigne père, devenu le nouvel être qui servait de prison à l’évocation. Son fils venait de regarder l’homme qui lui avait donné la vie, celui qui lui avait assigné Uta, et ce sans un signe de surprise, de colère, de rage, de tristesse. Rien, l’enfant ne dégageait enfin plus rien.
«Maintenant que tu maîtrise une partie de ta magie, tu devrais parvenir à continuer à t’entraîner sans tuer cet idiot.»
Ainsi sombrèrent les dernières lueurs d’émotions du jeune homme qui posa ses mains sur son paternel. La mère était proche d’obtenir ce qu’elle attendait, un réceptacle parfait, apte à utiliser la magie de possession, entraîné depuis le plus jeune âge. Elle ignorait ce que voulaient les évocations des péchés capitaux, mais les anciens étaient formels, il fallait quelqu’un qui n’ait plus d’émotions, pour attirer les évocations, pour les piéger. Bientôt, son fils serait prêt, alors, il tuera tout le clan, puis ils iront à deux chercher toutes les évocations, il suffisait de continuer à manipuler cet enfant, à le nourrir de négativité. Il fallait que la culpabilité ronge jusqu’à la dernière once de personnalité, pour en faire une coquille vide.
Des années auparavant, Maes avait espéré qu’on les trouverait, que des gens viendraient jusqu’iici, que les autorités remarqueraient ce clan d’aliéné. En vain, sans nom, sans héritage, dans une forme proche de l’autarcie, ils avaient vécu dans l’ombre, résistèrent aux siècles, ils volaient, pillaient, mais n’étaient que des ombres mouvantes, tout comme les légendes sur les péchés. Uta lui avait expliqué que pour aller à l’école, sa famille et elle s’étaient fait passer pour des voyageurs qui ne restaient que pour un temps indéterminé. Uta... Cette main qu’il avait connue, la seule lui ayant offert de la chaleur. Il la serra contre son cœur, cet organe qui dans livres était considéré comme le centre de l’humain. Quelque chose était là, plus il comprimait la main, plus il le sentait, quelque chose au fond de lui, il n’arrivait pas à poser de nom sur cette chose, s’il l’avait su, sa mère l’avait arraché à lui. Mais elle existait.
«Pourquoi restreins-tu ta colère ?»
La voix sourde résonna dans tout son corps, posséda ses pensées, et fit trembler ses fondations. Il l’avait senti, au fond de lui, aux abysses de son être, là où tout avait été jeté.
«Tu veux te venger, je le sais, je l’ai senti. Et je le veux aussi. Je refuse de me soumettre à ces êtres, je veux leur faire payer de m’avoir ainsi traité. Feras-tu ce qu’il faudra ?»
Chaque part de son être frémissait, ce n’était pas de la peur, ni même de l’appréhension.
Ses muscles vibraient , chaque membres endoloris, ankylosés, rugissaient. Il la sentait, les anciens n’avaient pas tort finalement, c’était bien ça qui régissait les humains... Les péchés. Maes leva son visage pour confronter le regard de son père, ses yeux brillant d’une lueur nouvelle.
«Que veux-tu faire ?»
«Tuer. Ils veulent attendre ta vingtième année pour des raisons obscures de rituel. C’est une aubaine. Tu dois te préparer à maîtriser complètement la possession. Celle d’hier était incomplète, tu n’as pas su m’utiliser, tu n’as pas pu me prendre en toi, tu n’as récupéré qu’une partie de mon être. Ça ne suffira pas.
Je ne survivrais pas dans le corps faible de cet humain. J’aime autant te laisser faire la possession. Je ne suis pas un vulgaire démon, Je suis une émanation de la Colère, je ne finirai par ici mon existence. Sache cependant que si tu perds le contrôle, je prendrais à mon tour possession de toi. Et je sens la colère émaner de ta personne, je pourrais un jour te posséderai je le sais, alors je serais patient jusque là. Je me répète, veux-tu te venger ?»
IV. Ashura
Maes et le péché n’avaient pas beaucoup plus échangeé, le déchu n’avait finalement rien pu apprendre de plus sur les péchés, si ce n’était qu’ils avaient chacun des desseins qui leur était propre et que ces derniers n’étaient pas inhérents à leurs natures de péchés.. La tâche n’allait pas être aisée pour autant, le mage savait que sa mère ne se laisserait pas faire facilement. Il devait aussi considérer le futur. La liberté. Il ignorait ce qu’il allait pouvoir faire, où il aurait à aller. Une chose était sûre cependant, il devait devenir plus fort, il était faible, il le savait, il fallait qu’il se renforce, face au monde et face à lui-même. Posséder le péché de la colère était la première étape. Mais il n’avait plus d’appréhension, il n’en avait pas eu pendant un seul jour, durant ces derniers mois. L’heure était finalement venue. En tendant l’oreille, il pouvait percevoir le vacarme, le retour des anciens, de cette lignée honnie, fils de la géhenne immonde. Il n’y allait avoir aucune subtilité, il allait posséder le péché, sortirait et tranchera chaque gorge. Chaque être.
«Généralement, tu dois combattre tu t’en doutes, mais dans le but de notre coopération, tu vas simplement percer le coeur de ton père, puis je te laisserai me posséder. Cela devrait être aisé, je n’ai pu me régénérer complètement à cause des limites magiques qui restreignent ton père. Alors fait simplement ce que tu as à faire. Puis j’attendrai sagement que ton cœur se consume dans le péché et me délecterait.»
Maes observa une dernière fois le faciès de son père, qui avait tenté tant bien que mal de le protéger, bien qu’il fût manipulé jusqu’au bout. Il ferma les yeux puis plongea sa main dans le corps amorphe. Il sentit alors ce courant, cette magique, il condensa ses forces et sa magie pour prendre le dessus, malgré ce qu’avait dit la Colère, il restait difficile à posséder... Il sentait les flux et les reflux, sa magie mais aussi sa volonté luttaient pour ne pas être submergé, il voyait, il voyait face à lui colère, une espèce... D’humanoïde, ailé. Les deux corps se frappèrent, avant de ne devenir qu’un.
«Ashura hein..?»
En ré-ouvrant les yeux, le mage sentait sa magie, sa puissance. Le pouvoir coulait dans ses vaines, affluait dans chaque partie de son corps. Il se leva et arpenta lentement les couloirs de la caverne. Au fil de ses pas, il sentait sa peau durcir, il changeait de forme, l’un de ses iris se ferma pour ne plus se rouvrir. Sa main gauche avait disparu, laissant place à une splendide lame de jais. Et surtout, il la sentait, ce pouvoir qu’il n’avait jamais utilisé mais qui paraissait naturel. D’un mouvement nonchalant, il utilisa sa magie de télékinésie afin de dégager le rocher qui scellait l’entrée. Face à lui, les anciens, les jeunes, et surtout sa mère. Il n’hésita pas une seconde, il s’envola pour surplomber ses adversaires et vis au sol une arme étrange, une épée, ou plutôt.. 6 épées imbriquées ? C’était pour Maes un test parfait. Il concentra sa magie pour faire mouvoir les 6 épées qui entamèrent une valse funèbre. Il se posa au sol et sourit à sa mère. Celle-ci se rua sur lui, il étendit cependant son champ télékinésique pour faire office de bouclier. Il savait que sa mère utilisait une magie qui renforçait grandement sa force physique. Pourquoi insistait-elle ? Ne voyait-elle pas qu’elle ne pouvait pas l’atteindre. Se moquait-elle de lui ? Cette idiote. Et ce regard, toujours fier, pensait-elle toujours le posséder ? Les autres importaient peu, c’était elle sa cible, comment osait-elle ? Il ne semblait déjà plus remarquer les quelques personnes qu’il n’avait pas tranché à l’aide de ses nouvelles épées. Ils tournaient autour de lui, l’air hostile, mais le jeune Colérique ne voyait que sa mère. Elle continuait à se dresser, elle osait se dresser, alors qu’elle n’avait aucune chance, cela l’irritait plus que de raison. Il n’y avait qu’un châtiment possible. Il oublia toute plongea vers sa cible, encaissant le puissant coup d’estoc qui lui coupa le souffle, avant de se délecter du l’expression de sa victime qui sentait une lame rentrer par son dos pour trancher son cœur en deux. En déployant son mouvement vers elle, il avait fait venir une des épées dans son angle mort.
«C’est ainsi que j’ai tué père. C’est ainsi que tu dois mourir.»
Bien qu’il sentît encore que la colère consumait chaque parcelle de son être, il eut un sourire satisfait avant de se tourner vers les quelques survivants qui saisissaient bien vite qu’ils n’auraient pas même le temps de fuir. Les effluves de sang marquèrent le lieu, la forêt de Blair, lieu maudit. L’acte allait de pair avec le l'endroit. Cela ne ressemblait qu’à des païens exécutants une sorte d'invocation. Mais qui irait chercher dans cette forêt...
Epilogue: Pourchasser ses péchés.
X793, face à Irisia Island.
C’était un lieu qui plut grandement à Maes. Au large de la Mer de l’Oubli, cette île singulière se dressait sur des flots toujours tumultueux. Elle possédait sa propre lune, cristalline, qui conservait jalousement son trône, ne laissant jamais place au soleil selon les rumeurs. À l’avant d’un navire, il jaugeait ce morceau de terre qui disait-on avait été le théâtre de rituels étranges par le passé. C’était des gribouillis sur des fonds d’étagères de bibliothèques ou des comtes sans queue ni tête, racontés par des vieillards séniles d’un autre temps. Mais c’était une rumeur qui existait. Dans des temps reculés, un noble avait un jour exécuté en ces lieux une forme de rituel. Lui-même impuissant, il avait amené ses esclaves qui se seraient attelés à une sorte d’orgie, lors d’une l’éclipse qui où s’alignaient les deux astres naturels de la Terre et la tierce lune de l’île. Les murmures qui composaient cette histoire devenaient alors troubles. Un être, ni homme ni femme, sembla descendre des cieux, et combla chaque être de sa lumière, leur offrant un plaisir fou. Mais bientôt lassé, cette même entité aurait décidé de massacrer chaque pécheur ayant participé avant de torturer le noble, dans une forme de sadomasochisme effrayant. La personne ayant raconté cela était apparemment un survivant ayant feint la mort. Ce n’était pas la première fois qu’il tentait de pourchasser une évocation et il avait souvent fait fausse route, mais ce mot «pécheur» avait attiré son attention. Il ne pouvait cependant perdre de temps. sa guilde ne lui avait accordé qu’une courte permission.
Cette guilde, c’était Crime Sorcière.
Après avoir massacré sa famille, le jeune homme avait semble-t-il perdu connaissance. Il n’avait pas su mettre fin à sa transformation, et avait perdu connaissance, vidé de son pouvoir magique. Il était resté là plusieurs jours avant qu’une jeune femme ne le trouve. Elle disait s’appeler Meldy et écouta son histoire. Il en fut surpris, elle trouvait un être conscient, autour de lui des cadavres, et se contentait d’écouter. Alors, trouvant pour la première fois une oreille attentive depuis sa défunte amie, il parla, expliqua, et confessa.
La jeune femme l’écouta entièrement, sans le couper, et après avoir pris le temps de tout assimiler, lui expliqua à son tour la raison de sa présence. Deux jours auparavant, un informateur avait aperçu ce camp de tentes et d’habitations de fortunes. A la vue des cadavres et des divers éléments qui jonchaient le sol, il avait cru à un rite ou une célébration, et informa les réseaux souterrains, et ces rumeurs parvinrent à cette guilde, Crime Sorcière.
Depuis quelque temps, il y avait des rumeurs racontant que des mages noirs avaient investi les lieux, et c’était pour Meldy une bonne occasion de venir ici, et de voir par elle-même.
Le jeune Maes compris alors qu’elle avait réussi son objectif, trouver le coupable afin de le châtier, punir le crime du sorcier. La jeune femme amusée, lui avait rétorqué qu’il se trompait et qu’elle n’était pas ici pour le punir, et lui expliqua le sens de sa guilde.
Pour lui qui n’avait plus rien, c’était une aubaine, pour avancer, progresser et honorer la mémoire d’Uta qui aurait sans doute embrassé une cause aussi digne. Il devait racheter sa mort, il devait racheter ses meurtres, mais s’il existait des engeances semblables à sa lignée, il fallait les éliminer. C’était prompt, mais après 20 ans à ne vivre qu’enchainer et à ne faire que subir, il devait faire son premier choix. Il ne connaissait du monde que ce qu’il avait lu et que ce qu’Uta lui avait raconté. Seul, aurait-il réussi à s’intégrer ? Probablement pas... Alors il demanda à cette Meldy de l’intégrer à la guilde. Il demanda à entrer à Crime Sorcière.
Fait par Lucy pour FTM
Spoiler :
P.S: j'ai vu avec Meldy pour son intégration dans ma prez' !
Dernière édition par Maes le Mar 16 Avr - 3:02, édité 1 fois (Raison : Ajout du PS)